«
Né blessé, Venaille ne cache pas sa terrible anxiété devant toute forme de vie
- sociale et mentale », écrivait
Franck Venaille de lui-même, en préface à Capitaine
de l'angoisse animale, une
anthologie parue il y a quatorze ans. Comme en écho résonne, presque en
préambule du présent recueil C'est
à dire, cette phrase
«
égaré dans la nuit
l'obscur
complet
j'avance lentement
me tenant par la main ».
Cette autre encore :
« Les deuils de l'enfance
sont lourds à porter je le sais
la tristesse n'est pas
occasionnelle : c'est le socle de toute une vie !
enfants
regardez-moi qui suis du même monde ludique que
(regardez-moi bien)
le vôtre
je combats pour vivre ».
La quête des mots pour dire
l'angoisse terrible d'exister est l'assise sur laquelle repose l'oeuvre de
Franck Venaille (né en 1936).
Lire la suite sur le site de Télérama
http://images.telerama.fr//medias/2012/02/media_78110/c-est-a-dire,M69633.jpg
Voir aussi sur France Culture:
http://www.franceculture.fr/recherche/key%3Dfranck%2520venaille%2526type%3Demission
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En 2009, Franck Venaille fut le récipiendaire du Prix de Poésie Robert Ganzo
Un commentaire:
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3 fois par an,
Télérama nous honore d'un article sur un poète et sa poésie.
Et 3 fois par an, peu importe le poète, nous lisons le même article :
"la mort, le noir, la maladie, l'angoisse, le deuil, l'incertitude d'être, la difficulté à vivre, le ciel vide, le désespoir etc."
Et 3 fois par an, Télérama se désole (avec la horde) que les gens ne lisent
pas de poésie !
Ah ! l'hypocrisie des bigots !
Et 3 fois par an, peu importe le poète, nous lisons le même article :
"la mort, le noir, la maladie, l'angoisse, le deuil, l'incertitude d'être, la difficulté à vivre, le ciel vide, le désespoir etc."
Et 3 fois par an, Télérama se désole (avec la horde) que les gens ne lisent
pas de poésie !
Ah ! l'hypocrisie des bigots !
Valérie Huet
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